Translation for 140 languages by ALS


   
  y a pas mieux dans la vie que l'amitié, l'amour, la paix et le savoir .... la Kabylie reste toujours dans mon coeur...
  paroles des chansons d'ait menguellet
 
Paroles de la chanson « Eṭṭes, Eṭṭes » (Dors, Dors) [
« Dors, dors,
Il n'est pas encore temps
Ce n'est pas ton temps de parole
Toi qui as perdu le sommeil
C'est dans notre pays que tu le retrouveras
Nous l'aimons il nous est bénéfique
Ne t'avises pas d'enlever l'objet de notre détestation
Qui veut se réveiller
Nous le convions à dormir
Et lui disons:
Dors, Dors,
Il n'est pas encore temps:
La parole n'est pas à toi
Levez-vous femmes kabyles
Apportez-moi un rameau.
D’où me l'apporterez-vous ?
Apportez-le de La Mecque.
Quiconque s’en éventera
Sombrera dans un sommeil, d’où il ne s’éveillera pas.
Dors, dors, il n’est pas encore temps
Ce n’est pas ton tour de parole,
Toi qui as perdu le sommeil...
Plane vers Damas,
Doux ramier, je te prie,
Ramène le Talisman du sommeil,
De qui a la lettre bien droite.
Qui s'éveille, le trouvera à ses côtés,
A sa seule vue ses yeux se referment.
Dors, dors, il n’est pas encore temps,
Ce n’est pas ton tour de parole,
Toi qui a perdu le sommeil...
Commence du fin fond de l'Egypte,
Oiseau porte leur mon message.
Dis leur : les caisses d’opium
Que vous nous avez envoyées,
Nous les avons reçues.
Dis leur : bannissez toute inquiétude,
Ceux que vous craignez sont tous endormis.
Dors, dors, il n’est pas encore temps,
Ce n’est pas ton tour de parole...
Ils te bercent jusqu'à t’endormir,
Te couvrent,
Tout ce que tu désires existe
En rêve tout est facile
Refermes tes yeux et rendors toi,
De peur que nous te réveillions.
Dors, dors, il n’est pas encore temps,
Ce n’est pas ton tour de parole.
Toi qui a perdu le sommeil,
Tu le retrouveras dans notre pays,
Toi qui as perdu le sommeil  »

Paroles de la chanson « La Trace » ("Lather")

J’ai suivi une trace, à qui appartient-elle ?
J’ai pris la route pour la rattraper
Les pieds de marche sont usés
En fait, je tournais en rond
Quand je croyais l'atteindre
C’était sur la mienne que je revenais
Les roses, parce qu’elles sont belles,
Parce que les gens les aiment, je les jalouse
Jadis, à moi aussi, leur odeur était familière
Aujourd’hui, les regarder m’écoeure
Quand je vois une main avec un bracelet
Les menottes me viennent à l’esprit
N’en cherchez pas la raison
Gens, dites seulement: je fais peine
Nous voyons le temps pressé
Nous l’entendons qui se plaint
Nous l’avons entendu appelé
Nous avons seulement dit : « Que veut-il ? »
Un jour que les temps ont changé
Mes dires se sont retournés contre moi
Quand je croyais manier le Verbe
Ce fut le silence qui eut raison de moi
Qui a vécu une injustice,
Dit : des jours meilleurs suivront
Qui pense que le temps est trompeur
Seuls les rêveurs le croient
Vous avez entendu le cœur plein
S’il se tait, tous l’oublieraient
Nous ne tarirons de discours
Jusqu’à ce que rient ceux qui pleurent

Paroles de la chanson « Le Voyageur de nuit » (Iminig g iḍ)

Si tu connais ton chemin
Si tu sais ta destination
Sors et ferme la porte derrière toi
Tu ne te retourneras ni ne te lamenteras
Dans l’obscurité écoute ta trace
Et le bruit où tu le sentiras
Le Monstre de la nuit est ton compagnon
Vaincs-le ou tu t’inclineras devant lui
Son chemin en quoi tu as cru un jour
T’épargnera ou t’emportera
Quatre-vingt-dix-neuf balles
La centième t’attend
Ô Voyageur de nuit!
Si la tourmente t’épargne
Si elle te permet l'arrivée
Dis-leur notre état
Notre vie tu la leur montreras
Un genou par terre
Attend l’autre
Le temps passe sans que l’on sache
S’il se relèvera ou le rejoindra
Toi, que le jour ne te rattrape
De peur qu’il ne t’emporte
Quatre-vingt-dix-neuf balles
La centième t’attend
Ô voyageur de nuit !
Si tu arrives dis-leur
Dis-leur : considérez-les mesures prises
Les Gens de Dieu nous entendent
Mais ils refusent de nous répondre
Nous les attendons encore
Leur Protection reviendra-t-elle ?
Jusqu’à ce que les bras nous en tombent
La force d’agir anéantie
Dis-leur : l’espoir est souffrant
Si elle persiste sur cette voie il nous oubliera
Quatre-vingt-dix-neuf balles
La centième t’attend
Ô voyageur de nuit !
À l’orée du jour
Tombé la tourmente t’a vaincu
Le cri de la paix s’est brisé
Ils n’entendront pas ton message
Tu es né un soir
Ta vie n’est qu’une nuit
Ton nom par l’obscurité gardé
Tu es mort sans jamais voir le soleil
Tu es tombé à l’aube
Laissant l’espoir derrière toi
Quatre-vingt-dix-neuf balles
La centième t’a emporté
Ô voyageur de nuit     
  Thafath :

A Thafath n ddunit-iw
wali-d win teggid' yudan
Azar-im yu&-ed akw ul-iw
Idammen-iw dges uzzlen

Tekksed i te&zalt sser
Tamu&li m-medden akw &rem
Ilemzi teggit-t yesker
Tilemzit sgem tusem

Ma zri& lward n tefsut
Tmektay-e& d ssifa-m
La3'ql-iw sber yettu-t
Tesh'erm-ed felli naddam

Lemmer zmire& ad am hedre&
A-m-ini& i diy' irhan
A-m-ini& wi ff i selbe&
M'ur tezrid medden akw zran

Axemmem yezga elli
Deg-gwexxam ne& di berra
Xas lweqt ad yett'3addi
Fellam ur sbire& ara

Nnan-iyi-d wid steqsa&
Lweqt ittawi-d ssber
Ac'hal ayagi i ruja&
Yugw' ad yet'hedden lxater


A Thafath n ddunit-iw
wali-d win teggid' yudan
Azar-im yu&-ed akw ul-iw
Idammen-iw dges uzzlen

Thekksed i te&zalt sser
Thamu&li m-medden akw &rem
Ilemzi teggit-t yesker
Tilemzit sgem tusem

Ma zri& lward n tefsut
Tmektay-e& d ssifa-m
La3'ql-iw sber yettu-t
Tesh'erm-ed felli naddam

Lemmer zmire& ad am hedre&
A-m-ini& i diy' irhan
A-m-ini& wi ff i selbe&
M'ur tezrid medden akw zran

Axemmem yezga elli
Deg-gwexxam ne& di berra
Xas lweqt ad yett'3addi
Fellam ur sbire& ara

Nnan-iyi-d wid steqsa&
Lweqt ittawi-d ssber
Ac'hal ayagi i ruja&
Yugw' ad yet'hedden lxater  
urğğaγ win turğğa teryel,
xas ul yettrağğun yuyes,
rağğu yuγal d-lbat’el,
lemh’ibba-w tugi a tt-nγes,


usan a tt-εeddin felli,
akken a tt-εeddin fell-am,
win yent’erren d-nekkini,
d-acu ur qebleγ si lğğiha-m…
lexxyal-im yedder γuri,
xas akka a tt-εeddin laεwam…


urğğaγ win turğğa teryel,
xas ul yettrağğun yuyes,
rağğu yuγal d-lbat’el,
lemh’ibba-w tugi a tt-nγes,


wisen anwa (a)kken id as yenan :
«yesen umeslub tabburt-is » ?
ul-iw yesen akkw iberdan,
at yesiwd’en γer lebγi-s,
mi (gg) ruh’ ad yawed’ s-amkkan,
ugur a dd-yegr iman-is…


urğğaγ win turğğa teryel,
xas ul yettrağğun yuyes,
rağğu yuγal d-lbat’el,
lemh’ibba-w tugi a tt-nγes,


uggwadeγ as m-akkem in awd’eγ,
zman ad yekffu ceγl-is,
degg mkkan-im a n-affeγ,
tamγart i cab caεr-is,
ulla d-nekk ad imγureγ,
kkul wa ad yelhu d-yiman-isJ’attends comme pour affronter l’ogresse
même si mon cœur désespère
injuste devient cette attente
tandis que mon amour ne cesse de croître
                                                traduction en francais

Un à un, de ma vie, les jours s’égrènent
sur le temps ta vie s’écoule aussi
de nous deux je suis seul à souffrir
que n’ai-je subi pour toi ?
ton ombre vit en moi et me hante
tandis que les années passent


Ne dit-on pas
que le fou sait reconnaître sa porte ?
à mon cœur nulle voie n’échappe
qui pourrait exaucer ses vœux
mais dès qu’ils e rapproche du but
un obstacle s’interpose


Je crains qu’au moment de nos retrouvailles
le temps aura fait son œuvre
à ta place je trouverai
une vieille aux cheveux gris
moi aussi j’aurai vieilli
et chacun suivra son chemin.
mektighd d lexxyal-im
aqli am mjreh’ n rs’as’
tejjid’-iyi ctaqegh udem-im
a tin ttargugh kul as


yeh’req wul ma d yemekti
yettmmeni ad zid’ ghures
xas yibwas ad am yinni
si ljjiha-m mazal yuyes
s’ah’a di zzehr-iw yeghli
iruh’, wisen anga yet’es
yebwi yides zhu n temz’i
sawlegh yugwi ad ih’eses


limer h’s’igh aka teffegh
ur d gwerigh g lmuh’al
udem-im ur tettisinegh
ul-iw ur d-am nisawal
ifat lh’al mi ndemegh
ghilegh lmektub ur yettmal
s-lh’ub-im na3tabegh
sanga rrigh, 3erqen lecghal


z’righ si ljjiha-m tettud’
d nek id yurez ttexmam
ur tett3awaz’ed’, ur tettrud’
ghurem d-it’ij yekes t’lam
s tsusmi-m, kra di trennud’
yenghayi uh’eber fell-am


a tin meh'neγ di lğğera-w,
ur yelli d-acu i txedmed',
daya i(gg) yuran di twenza-w,
beεd-iyi, ahat a trebh’ed'…


lmektub yesnaε-dd abrid,
abrid nekk yidem nxulf-as,
ţţmeniγ axxam d-ajdid,
ul-iw ad yezhu nuba-s,
ziγen aγbel yeţţzeggid,
a Rebbi kksit naγ anf-as,
zriγ ad mteγ d-awh'id,
iruh' k®a εeţţbeγ fell-as,


a tin meh'neγ di lğğara-w,
ur yelli d-acu i txedmed',
daya i(gg) yuran di twenza-w,
beεd-iyi, ahat a trebh’ed'…


suliγ axxam s-armel,
yekkaw ihudd γer lsas,
nniγ as εiwdeγ, yeshel,
tusadd lmuğğa, tkkeml-as,
ya Rebbi wa d-lbat'el,
lemer d-aγ teğğid' layas,
lmektub qebl a nent'el,
anef-aγ a nezhu yibbwas,


a tin meh'neγ di lğğara-w,
ur yelli d-acu i txedmed',
daya i(gg) yuran di twenza-w,
beεd-iyi, ahat a trebh’ed'…


a lmektub anwa i d-amkkan,
i (de)g ur-kk-i-dd-ţţemliliγ ?
m(e)l-iyi-dd widak yenfan,
bγiγ ad yidesn illiγ,
mi kk-baεdeγ, seggmen wusan,
ahat it’ij at waliγ,
ad ğğeγ zyadda bb-urfan,
tabburt n-saεd a ţţ-lliγ,


a tin meh'neγ di lğğara-w,
ur yelli d-acu i txedmed',
daya i(gg) yuran di twenza-w,
beεd-iyi, ahat a trebh’ed'…
traduction             
Toi que j'ai injustement
fait souffrir, dans mon sillage.
Ainsi va mon destin alors
éloigne-toi de moi et
peut-être seras-tu heureuse...


Le destin nous a montré le chemin
mais nous avons choisi de l'ignorer.
J'espérais fonder un foyer où
mon cœur serait, à son tour, heureux,
mais les déceptions sont sans fin.
Mon Dieu, ce cœur, prends-le ou oublie-le !
Je sais que je finirais seul
ayant tout perdu de mes combats...

Toi que j'ai injustement
fait souffrir, dans mon sillage.
Ainsi va mon destin alors
éloigne-toi de moi et
peut-être seras-tu heureuse...


J'ai érigé une maison de sable et
une fois sèche, elle s'est écroulée.
En pensant que la reconstruire serait simple,
une vague l'a alors complètement rasée.
Dieu, quelle l'injustice !
Si, au moins, tu nous laissais l'espoir,
et qu'avant d'être enterrés,
fasse que nous soyons heureux,
fût-ce un seul jour...

Toi que j'ai injustement
fait souffrir, dans mon sillage.
Ainsi va mon destin alors
éloigne-toi de moi et
peut-être seras-tu heureuse...


Dis-moi, Destin, l'endroit où
je ne puis te rencontrer.
Dis-moi où se trouvent les exilés,
des leurs, je veux être.
Mes jours seront meilleurs, loin de toi,
et peut-être verrais-je le soleil ?
Je laisserai alors tous les tourments
pour accueillir enfin le bonheur...

Toi que j'ai injustement
fait souffrir, dans mon sillage.
Ainsi va mon destin alors
éloigne-toi de moi et
peut-être seras-tu heureuse...

id’ul sangga a nruh’


a yit’ij h’ader a ttγlid’,
la nleh’u maddam tellid’,
nuggwad ad aγ dd-yelh’eq yid’,
a yid’ul sangga a nruh’,
nsawel-ak-in ma teslid’,
neh’ma neggwad an ismmid’,
nesarem ad yid-nneγ tellid’,
a yid’ul sangga a nruh’,

h’man idammen i tikli,
xas akka ifadden-nneγ aεyan,
ned’meε tagmatt di lγaci,
ad neγsen seg-nneγ wurfan,
xas ma la nteddu h’afi,
a netbeε later iγ dd-ğğan,
akken ad aγ dd-lhun wusan,
a yid’ul sangga a nruh’,

tiγilt i(gg) yekkfan felleγ,
a dd-tban mazal tayed’,
lweqt i ttεeddi, i εerqeγ,
id aγ dd-icqan d-asiwed’,
laεqel ma yebda yett(e)ffγeγ,
xas ma yettnuz at i dd-naγ,
a yid’ul sangga a nruh’….
                                       traduction
Longue est la route

Soleil, surtout ne te couche pas,
nous profitons de toi pour avancer,
car nous craignons la tombée de la nuit
alors que longue est notre route.

As-tu entendu notre appel ?
Nous craignons de nous refroidir (décourager),
alors nous espérons ta présence,
car longue est notre route.


Malgré notre fatigue,
nous poursuivons notre chemin.
Nous espérons du soutien fraternel
qui allègerait nos peines.
Même si nous allons nu-pieds,
nous irons sur leurs traces
afin d'embellir nos jours.


Soleil, surtout ne te couche pas,
nous profitons de toi pour avancer,
car nous craignons la tombée de la nuit
alors que longue est notre route.

As-tu entendu notre appel ?
Nous craignons de nous refroidir (décourager),
alors nous espérons ta présence,
car longue est notre route.



Chaque sommet franchit,
en dévoile un autre.
Nous en avons perdu le compte des jours
et seul notre but, nous importe.
Si la déraison (l'impatience) nous gagne,
nous achèterons de la raison (patience)
dès lors qu'elle se vende
afin de la* surmonter avant qu'elle* ne nous tue.



Soleil, surtout ne te couche pas,
nous profitons de toi pour avancer,
car nous craignons la tombée de la nuit
alors que longue est notre route.

As-tu entendu notre appel ?
Nous craignons de nous refroidir (décourager),
alors nous espérons ta présence,
car longue est notre route.


http://www.icerfan.com/                                                www.djmohand.fr.gd


 
   
 
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