|
|
|
Proverbes kabyles
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Liste de proverbes (Inzan) Kabyles
Relations familiales, mariage et voisinage
- Ur hamlagh agma ur hamlagh win athyewten.
- Je n'aime pas mon frère mais je n'aime pas que quiconque l'agresse.
- Wur nuriw yuggad enger, win yurwen yerwa adegger.
- Celui qui n'a pas d'enfants redoute la ruine, celui qui en a est rassasié de bousculades.
- Temlal tasa d-way turew.
- Les entrailles et leurs fruits se sont retrouvés.
- Ixxamen n medden weren, ma ur enɣin ad sdefen.
- Les maisons des étrangers sont pénibles, si elles ne tuent pas elles font maigrir.
Indiscrétion, bavardage
- Tassusmi teghlev tamusni.
- Le silence est plus fort que la connaissance.
- Awal am ubeɣli, mi tekksed yiwen, ad d-yeɣli wayed.
- La parole est comme un agencement de pierres, dès que tu en enlèves une, l'autre suit.
- Kra n win iketren awal, ala lεar i deg yețnawal.
- Toute personne trop bavarde, ne se fait que du tort.
- Dacu t-teffzed a εemmi? d-llazuq n y-ilindi.
- Que mâches-tu l'ami? la glu de l'an dernier.
- Yiwen waεrab yeεmer ssuq.
- Un arabe suffit à remplir le marché.
- Tasusmi d-zzyen n-yimi.
- Le silence embellit la bouche. "La parole est d'argent, le silence est d'or".
Exigences excessives et fausses promesses [
- Yețnadi ɣef izuran n tagut.
- Il cherche les racines du brouillard.
- Yebɣa ad ț-yezzeg, ur turiw.
- Il veut la traire, elle n'a pas vêlé.
Courage, témérité et prétention
- D-lqella n yergazan i k-yerran, a εli d-argaz.
- C'est le manque d'hommes, ô Ali, qui fait de toi un homme.
- Axir tideț yesseqrahen, wala lekdeb yessfrahen.
- Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit.
- A vu snat, bru i yiwath.
- Toi qui court après deux choses, tu en perdras une.
- Ulac win izegren asif ur yebzig.
- Personne ne peut traverser une rivière sans se mouiller.
- Ibeddel adrum, s-weɣrum.
- Il a changé de clan, pour une bouchée de pain.
- Win iwumi teεreq tikli n tsekkurt, ad yetbeε tin n tyazit.
- Qui a perdu la démarche de la perdrix, acquiert celle de la poule.
Fatuité, relativité et mauvaise foi
- Adfel yekkat deg wedrar, smum ines di swahel.
- La neige tombe en montagne, son poison est dans la plaine.
- A-y-aɣyul a bu ccama, yeğğan lehbab ɣef tama.
- L'âne à la cicatrice indélébile, a écarté tous ses amis.
- Tayazit tețțarew, ayazid iqerh-it uεebouv-is.
- La poule pond, le coq a mal au ventre.
- Aheqqar ekkes-as, neɣ ernu-y-as.
- Le dédaigneux, retire-lui, ou rajoute-lui.
- Ulac tirect ur nesεi akurfa.
- Il n'y a pas de grains sans déchet.
- Di tmurt iderɣalen, le myope aux yeux chassieux est beau.
- Sεiɣ vava lameεna yemmut.
- J'ai un père mais il est mort.
- Anwa ikem icekren a tislit! d-yemma tehder xalti.
- Qui t'a louée ô mariée! c'est ma mère en présence de ma tante.
- Acu k-ixusen, a uεeryan?d-tixutam.
- Que te manque-t-il toi qui vas tout nu? des bagues.
- Simmal nețțidir la nsell.
- Plus on vieillit, plus on en entend.
Mensonge, méchanceté et hypocrisie
- Azduz ddaw teslit, tislit teggumma ad anteq.
- Le maillet est sous la mariée, la mariée ne peut pas parler.
- Ayen yellan di teccuyt, ad t-id yessali uɣenja.
- Ce qui est dans la marmite, la louche le fera remonter.
- Ur yezmir yiwen ad yeffer itij s-uɣerbal.
- Personne ne peut cacher le soleil avec un tamis.
- Yuker hedreɣ, yeggul umneɣ.
- Il a volé, je l'ai vu, il a juré, je l'ai cru.
- Ljerh yeqqaz ihellu, yir awal yeqqaz irennu.
- La blessure creuse et guérit, la parole blessante ne cesse de creuser.
- Awal d-awal kan, tisusaf d-aman kan.
- Les insultes ne sont que des mots, les crachats ne sont que de l'eau.
- Lemεanda n tnudin i ganghan arggaz ur nudhin.
- La jalousie des brus qui a tué un homme en parfaite santé.
Patience, savoir-vivre, égoïsme, injustice et naïveté...
- Afus ut tezmired ad t-tɣezzes, suden-it.
- La main que tu ne peux mordre, embrasse-la.
- Ar d-illal ad as-nsemi hlal.
- Attendons qu'il naisse pour l'appeler croissant de lune.
- Bu yiles, medden ak ines.
- La langue aimable, le monde est à elle.
- Xedmeɣ lxir, yuɣal iyi-d d-ixmir.
- J'ai fait du bien, et je reçois de la boue.
- Adar ma inuda, ad d-yawi lada.
- Le pied qui va et vient, ne ramène que des ennuis.
Ruse et trahison
- Izem d-Mhend i t-yenɣan, ecciεa-s d-Abu Sellan.
- Le lion c'est M'hend qui l'a tué, la gloire c'est pour l'Abou Sellan.
- Yusa-d ubesli, ad yessufeɣ anesli.
- Le teigneux est venu s'installer, faisant du natif un exilé.
- Ala aɣyul i yenekren lasel is.
- Seul un âne renie ses origines.
- Nnan-as i userdun, anwa i-d-baba-k? Yenna-y-asen, jeddi d-aεudiw.
- On a demandé au mulet: qui est ton père? Il a répondu mon grand-père est un cheval.
Intelligence, sagesse, perspicacité et liberté...
- Yenna-y-as waɣyul, eğğ-i-y-i kan ad esserseɣ icenfiren-iw ɣef temzin.
- Ainsi disait l'âne: laisse-moi seulement poser mes lèvres sur l'orge.
- Limmer elliɣ d-win yesnen! yețțak-d ugudu lexrif?.
- Ah! si j'avais été plus intelligent! un dépotoir donne-t-il des figues frâiches?
- Win yellan d-lfahem yefhem, win yellan d-aɣyul ad yewhem.
- Celui qui est intelligent a compris, celui qui est un âne reste ébahi.
Charité et croyances populaires
- Elmut fell-aɣ tețgani, tarewla ula sani.
- La mort nous guette tous, nulle part ou s'enfuir.
- Ddunit am axxam bu snat teggura, ekk sya tefɣed syin.
- Le monde est comme une maison à deux portes, tu rentres par-ci et tu sors par-là.
Profiteurs, économie et cupidité
- Aεebbud erɣib win i t-itebεen, ur iseεεu y-ara ahbib.
- Le ventre est un vorace, qui l'écoute restera sans ami.
- aɣyul mi yenti yiger, mkul ass ad yesniger.
- Quand le champ est verdoyant, l'âne y revient souvent.
- εerdeɣ-d aεrab, yečča-t ak.
- J'ai invité l'arabe, il a tout mangé.
- Efk-iyi yelli-k, ternud-i lεula-s d-irden.
- Donne moi ta fille en mariage, et du blé pour la nourrir.
- Axxam ur nesεi tamɣart, am urti ur nesεi tadekkart.
- Une maison sans belle-mère, c'est comme un champ de figuiers sans arbre mâle.
Le temps et les saisons
- Itij n meɣres, yessibrik iɣes.
- Soleil de mars, noircit l'os.
- Yenteq yennayer ɣer Furar, yenna-y-as, εemmi Furar, smill-iț neɣ ad ț-smilleɣ.
- Janvier interpelle Février, et lui dit, amis Février, fais-la pencher ou c'est moi qui la ferai pencher.
- Lehmuregga n sbeh, heggit isɣaren i useqdeh, lehmuregga n tmeddit, heggit a teğğar εebbit.
- Ciel rouge du matin, préparez le bois à brûler, ciel rouge du soir, colporteurs préparez et chargez vos bêtes.
- Akken is- yenna wuccen, a wi yufan lexrif xerfayen, tafsut εamayen, tagrist d-unebdu yumayen.
- Comme disait le chacal, Ah si l'automne pouvait durer deux saisons, le printemps deux ans, l'hiver et l'été deux jours seulement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|