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  y a pas mieux dans la vie que l'amitié, l'amour, la paix et le savoir .... la Kabylie reste toujours dans mon coeur...
  la femme kabyle
 

La Femme Kabyle

Une portrait de femme kabyle

En Kabylie, la femme kabyle vit relativement dans des conditions difficiles. Même si la scolarisation des filles kabyles se généralise, il faut toutefois noter que les filles et les femmes en Kabylie manquent d'infrastructures pour s'épanouir, notamment sportives et culturelles, comparé à celles dont disposent les femmes des grands villes.

femme kabyle

La femme kabyle de Kabylie

Sur la photo, une femme kabyle habillée en tenue tradionnelle avec bijoux kabyle de Ath Yenni. De nos jours, beaucoup de femmes kabyles maintiennent la tradition et transmettent leur savoir faire aux jeunes filles qui n'hésitent pas à exposer leurs plus belles créations durant les mariages notamment.

Femme Kabyle
Parallèlement à un discours " misogyne " dominant, il existe un contre-discours valorisant la femme kabyle qui la représente comme le soc de la maison (à l'origine de toute fécondité), la poutre maîtresse du foyer, etc. Les lois ancestrales sont néanmoins dures à son égard puisqu'elles lui suppriment même ce que le droit musulman lui accorde, et cela pour des raisons historiques. En effet, au XVIIIe siècle, certains combattants kabyles partis faire la guerre aux Espagnols trouvèrent, de retour chez eux, leurs femmes remariées et leurs terres propriétés des nouveaux maris. Les tribus des Igawawen se réunirent alors et décidèrent l'exhérédation des femmes. De nos jours, la jeune femme kabyle essaie, de par son accès relatif aux études et au travail salarié, d'imposer une image et un statut différents. On ne peut conclure cette description à grands traits de la Kabylie sans signaler les modifications des structures profondes de la personnalité kabyle. Des mutations, décisives, ont contribué à ébranler l'ancien système. Les codes de valeur ont changé, les modes de création et de transmission aussi. Bien que dominante encore, l'oralité cohabite désormais avec l'écrit: une production littéraire (romans, poésie, théâtre, nouvelles. ..) s'impose parallèlement à la transcription de corpus oraux - entamée depuis plus d'un siècle - qui fixe les textes anciens. Dans ce transfert, quelque chose du passé traditionnel est-il, à jamais, en train de céder la place à une nouvelle civilisation ? ou bien celle-ci émergera-t-elle des sèves anciennes de la civilisation nourricière? Un rayon de soleil fortuit ou une ombre à travers le chemin, un chêne desséché par le temps, une pierre couverte de mousse peuvent éveiller une série de pensées, de sensations et d'imaginations pittoresques.
Ainsi pour la représentation de la femme kabyle, j'ai cherché à exposer les plus vieilles représentations. Celles de la Kabyle d'origine, sans l'influence des colonisations répétées et des fusions de cultures qui ont fait d'elle : " une femme commune ".
Commune, mais pas quelconque.. Malgré les nombreux changements, qu'elle a connu, son tempérament n'a guère été ébranlé, elle est restée ferme dans ses convictions et ses sentiments.

< derrière chaque succès d'un homme se cache une femme >

LA KAHINA

reine berbère ( décédée en 704/05 )

Au commencement du Maghreb arabisé était LA KAHINA. Une femme berbère, dite reine, polarise la résistance à l'envahisseur arabe après la mort de Kusayla en 686, qui avait, le premier, tenu tête aux orientaux déferlant sur " le lointain perfide ", selon l'image attribuée au calife Omar. Toute les dates sont incertaines, sauf celle de 697 (reprise de Carthage par les Byzantins avant de perdre la ville en 698, définitivement), comme le note Charles Diehl. En outre, nous sommes aussi bien dans l'histoire que dans le mythe. Très nombreux sont ceux qui ont écrit sur l'héroïne berbère. On a parlé d'elle comme de la Déborah berbère, de la Jeanne d'arc du Maghreb. Les écrivains arabes, eux, ont voulu montrer que Berbères et Arabes se sont vite mis d'accord et que l'union est parfaite; mais la vérité est tout autre. Tandis que, dans l'Algérie occidentale, se reconstituaient de grandes confédérations berbères, les Arabes venus d'Égypte pénétrèrent, dès 647, dans le Maghreb. Mais ce fut seulement en 683 que la grande armée de Sidi 'Oqba en entreprit la conquête. Byzantins et Berbères, souvent alliés, résistèrent de leur mieux. L'histoire a conservé le nom de deux de leurs chefs : Kosayla qui reprit même aux Arabes la citadelle de Kairouan et la Kahina qui défendit l'Aurès. Vainqueurs, les Arabes réussirent à installer leur autorité sur l'ensemble du pays et se constituèrent en caste aristocratique dominante. En outre, ils surent détourner l'ardeur belliqueuse des Berbères en les entraînant à la conquête de l'Espagne. Une vigoureuse campagne de propagande religieuse provoqua l'adhésion des populations à l'islam, mais les conversions ne furent pas toujours très sincères : un texte célèbre d'Ibn Khaldoun n'affirme-t-il pas que les Berbères apostasièrent douze fois ? Il est vrai que, même convertis, ils étaient traités par leurs vainqueurs comme des infidèles : à partir du VIIIe siècle ils furent assujettis aux mêmes impôts que ceux-ci. Les Berbères s'opposèrent à cette domination étrangère, et recoururent notamment à la protestation religieuse. Ils se jetèrent d'abord dans le kharijisme, hérésie musulmane à tendance puritaine et égalitariste qui prétendait faire désigner par le peuple le chef de la Communauté islamique. Les kharijites expulsèrent les Arabes du Maghreb central et constituèrent de véritables théocraties indépendantes. Tel fut le petit royaume ibadite de Tahert (Tagdempt près de Tiaret) fondé par Ibn Roustem à la fin du VIIIe siècle et qui ne fut détruit qu'en 911 par l'armée fatimide, alors maîtresse de Kairouan. (LA KAHINA) Surnom de la "reine des Aurès" signifiant "la Prophétesse". Al-Kahina régna sur plusieurs tribus de Berbères de l'Aurès, dont la sienne propre, celle des Djarawa, de 685 environ à 704 ou 705. À la fin du VIIe siècle, l'Afrique du Nord voit s'affronter trois forces : les Byzantins d'abord, solidement implantés sur les côtes, avec Carthage surtout et Septem (Ceuta) comme points d'appui ; les Arabes, ensuite, qui arrivent de l'est et tentent de pénétrer en Ifriqiyya (actuelle Tunisie) et, de là, dans tout le Maghreb (Occident) ; les Berbères habitants des lieux, groupe homogène du point de vue ethnique mais profondément divisé selon qu'ils sont nomades ou sédentaires, agriculteurs ou citadins commerçants. Carthage tombe (695) devant Hasan ibn al-Nu'man al-Ghassani, nouveau gouverneur de l'Ifriqiyya. L'empereur Léontios réussit à reprendre la ville, mais seulement pour trois ans. De son côté la Kahina parvient à refaire l'unité berbère autour de sa personne et de sa tribu. Elle écrase l'armée d'Ibn al-Nu'mân, sur les bords de la Miskiyâna (près de Tébessa) dans le Constantinois et la repousse en Tripolitaine. En 798, Ibn al-Nu'man reporte ses efforts sur Carthage qu'il enlève, mettant les Byzantins en déroute : la maîtrise des mers dans le bassin occidental de la Méditerranée passe aux Arabes. Ibn al-Nu'man fonde Tunis. Un seul obstacle se dresse encore devant l'avance des Arabes vers l'ouest : la Kahina et le royaume qu'elle a constitué au Maghreb. Âme d'une résistance intransigeante, elle aurait pratiqué la politique désespérée de la terre brûlée, saccageant le pays, détruisant les villes et brûlant les plantations pour en détourner les Arabes et les décourager. Cette politique lui aliène la population sédentaire, tant citadine (grecque et berbère) que campagnarde. Ibn al-Nu'man tire parti de cette situation, réclame et reçoit des renforts armés que le calife 'Abd al-Malik vient de lui envoyer (702) et reprend l'offensive; Certaines sources le prétendent. La bataille eut lieu à Tabarqa. La Kahina y fut vaincue et décapitée (en 704/05) au lieu dit depuis Bir al-Kahina (le puits de la Kahina). La voie vers l'Atlantique était ouverte aux Arabes. L'histoire de cette femme fougueuse et indomptable (la "Déborah berbère") est en grande partie légendaire : les romanciers s'en sont emparés.                 www.kdanoun.free.fr                                   www.djmohand.fr.gd                         

 
   
 
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